C'est sur le blog Les pages qui chuchotent que j'ai découvert ce rendez-vous créé par Ma Lecturothèque, et j'en ai trouvé le principe intéressant. Après tout, quand je vais en librairie pour acheter un nouveau livre, je regarde toujours la couverture et la quatrième de couverture. Mais il m'arrive aussi de lire les premières lignes voire les deux premières pages pour voir si le style de l'auteur me plait. J'ai donc décider de partager avec vous, chaque semaine, les premières lignes des romans qui m'ont plu ou même de mes lectures en cours en fonction de mon envie du moment.
Résumé : Angleterre, 1911. Derrière les murs épais des l'immense demeure de Berkley Hall, lady Catherine Davenport tourne en rond. Décidément, elle ne pourra jamais se résoudre à cette existence morne, uniquement rythmée par les tea times et les robes somptueuses. Elle aspire à autre chose que la vie d'épouse docile qui l'attend.
A Berkley Hall, il y a aussi Lydia, la femme de chambre. Une domestique, rien de plus. Pour combattre l'amertume qui l'envahit en pensant à sa modeste condition, elle écrit de petits textes satiriques dans lesquels elle moque les habitudes de ces grandes familles côtoyées chaque jour.
La vie de ces deux femmes si différentes, mais éprises de liberté et de reconnaissance, vont se télescoper d'une façon inattendue. Comme la promesse qu'un jour, une aube nouvelle se lèvera sur Berkley Hall...
Premières lignes : "En s'observant attentivement dans le miroir de sa coiffeuse, lady Catherine se demandait à qui pouvait bien appartenir ce visage qu'elle se plaisait tant à observer en temps normal. Des cheveux bruns soyeux savamment relevés en un chignon élégant paré de perles fines, une véritable oeuvre d'art réalisée par les mains expertes de sa femme de chambre Lydia. Une peau d'albâtre dont seules les pommettes étaient rosies d'un léger pincement effectué du bout des doigts. Un regard de braise heureusement adouci par de longs cils. Un nez fin et délicat, et enfin une bouche en forme de bouton de rose à peine éclos.
Un visage de poupée, en somme. Lady Catherine ressemblait bel et bien à une poupée de porcelaine, bien apprêtée, bien sage, bien décorative. Une marionnette même, tant il lui semblait que des fils invisibles et rigides entravaient le moindre de ses mouvements. Sa beauté était bien présente dans le reflet qu'elle interrogeait du regard, mais où étaient donc passés sa personnalité, ses rêves, son envie de liberté ?"
Résumé : Angleterre, 1911. Derrière les murs épais des l'immense demeure de Berkley Hall, lady Catherine Davenport tourne en rond. Décidément, elle ne pourra jamais se résoudre à cette existence morne, uniquement rythmée par les tea times et les robes somptueuses. Elle aspire à autre chose que la vie d'épouse docile qui l'attend.
A Berkley Hall, il y a aussi Lydia, la femme de chambre. Une domestique, rien de plus. Pour combattre l'amertume qui l'envahit en pensant à sa modeste condition, elle écrit de petits textes satiriques dans lesquels elle moque les habitudes de ces grandes familles côtoyées chaque jour.
La vie de ces deux femmes si différentes, mais éprises de liberté et de reconnaissance, vont se télescoper d'une façon inattendue. Comme la promesse qu'un jour, une aube nouvelle se lèvera sur Berkley Hall...
Premières lignes : "En s'observant attentivement dans le miroir de sa coiffeuse, lady Catherine se demandait à qui pouvait bien appartenir ce visage qu'elle se plaisait tant à observer en temps normal. Des cheveux bruns soyeux savamment relevés en un chignon élégant paré de perles fines, une véritable oeuvre d'art réalisée par les mains expertes de sa femme de chambre Lydia. Une peau d'albâtre dont seules les pommettes étaient rosies d'un léger pincement effectué du bout des doigts. Un regard de braise heureusement adouci par de longs cils. Un nez fin et délicat, et enfin une bouche en forme de bouton de rose à peine éclos.
Un visage de poupée, en somme. Lady Catherine ressemblait bel et bien à une poupée de porcelaine, bien apprêtée, bien sage, bien décorative. Une marionnette même, tant il lui semblait que des fils invisibles et rigides entravaient le moindre de ses mouvements. Sa beauté était bien présente dans le reflet qu'elle interrogeait du regard, mais où étaient donc passés sa personnalité, ses rêves, son envie de liberté ?"
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