C'est sur le blog Les pages qui chuchotent que j'ai découvert ce rendez-vous créé par Ma Lecturothèque, et j'en ai trouvé le principe intéressant. Après tout, quand je vais en librairie pour acheter un nouveau livre, je regarde toujours la couverture et la quatrième de couverture. Mais il m'arrive aussi de lire les premières lignes voire les deux premières pages pour voir si le style de l'auteur me plait. J'ai donc décider de partager avec vous, chaque semaine, les premières lignes des romans qui m'ont plu ou même de mes lectures en cours en fonction de mon envie du moment.
Résumé : Rose a (presque) tout pour être heureuse.
Après 763 auditions infructueuses elle a enfin décroché son premier grand rôle dans la série télé de l'année. Elle peut compter sur le soutien d'une joyeuse bande et d'un fiancé imaginaire avec qui elle assure vivre, enfin, une relation équilibrée. Son unique manque ? Un précieux recueil de poésie médiévale dont elle a besoin pour calmer son émotivité pathologique.
Ben n'a (presque) rien pour être heureux.
En panne d'émotions, le scénariste et auteur de polars n'arrive plus à écrire une ligne. Il se noie dans un quotidien sinistre qu'il dissimule mal à ses deux seuls amis. Son unique réconfort ? Les mails hystériques d'une dingue qui lui réclame un bouquin comme une naufragée, une bouée au milieu du Pacifique.
Ils étaient faits pour ne PAS se rencontrer.
Probabilité qu'ils vivent un jour heureux ensemble : nulle.
Probabilité qu'une probabilité soit fausse : non négligeable.
Et si la vie déjouait les algorithmes ?
Premières lignes :
Elle, Hugh Grant, l'utérus et la zone de confort
Debout, j'ai tendance à me sentir toute petite. Là, je me sentais minuscule. J'étais en position horizontale. Je m'étais trompée de soutien-gorge. Je faisais un effort désespéré pour ignorer mes mollets. Ils avaient renoué avec l'état de nature. Blonde à poils longs, même en janvier, c'est compliqué à assumer. Cruella me fixait avec un rictus objectivement sadique en sortant une guirlande de préservatifs de l'un des tiroirs de son cabinet cossu. Et, moi, je pensais très fort à Friedrich Nietzsche.
Ce qui ne te tue pas te rend plus forte.
Un philosophe majeur est obligé d'avoir raison, je me répétais en boucle. Parce qu'un philosophe majeur ne peut pas avoir tort. Malgré la logique implacable de mon raisonnement, un gros doute me submergea. Le contexte, sûrement. Même avant-gardiste, un philosophe du XIXè a peu de chances d'être allé un jour volontairement s'allonger chez ma gynéco.
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