Éditeur : City
Date de sortie : 6 Septembre 2017
Nombre de pages : 221
Prix : 16,50€
Résumé : Angleterre, 1911. Derrière les murs épais des l'immense demeure de Berkley Hall, lady Catherine Davenport tourne en rond. Décidément, elle ne pourra jamais se résoudre à cette existence morne, uniquement rythmée par les tea times et les robes somptueuses. Elle aspire à autre chose que la vie d'épouse docile qui l'attend.
A Berkley Hall, il y a aussi Lydia, la femme de chambre. Une domestique, rien de plus. Pour combattre l'amertume qui l'envahit en pensant à sa modeste condition, elle écrit de petits textes satiriques dans lesquels elle moque les habitudes de ces grandes familles côtoyées chaque jour.
La vie de ces deux femmes si différentes, mais éprises de liberté et de reconnaissance, vont se télescoper d'une façon inattendue. Comme la promesse qu'un jour, une aube nouvelle se lèvera sur Berkley Hall...
Mon avis
Si l'auteure n'avait pas fait un appel à blogger, je pense que je serais passée complètement à coté de ce roman, qui est décrit comme un hommage à Downton Abbey que je n'ai personnellement ni lu ni vu... Ce texte a donc été pour moi une découverte totale que j'ai tout simplement adorée !
On suit deux destins de femmes différentes et pourtant liées par un marché : Lydia, une domestique qui rêve d'une autre vie, et lady Catherine, une jeune fille qui ne supporte plus la monotonie de sa vie et ne rêve que de voyager et partir loin des règles étriquées de la bourgeoisie anglaise. Sans oublier la présence courte mais rafraîchissante de lady Gloria, la marraine de lady Catherine.
Une collaboration va peu à peu naître entre Lydia et lady Catherine qui, chacune à leur manière, font essayer de faire bouger les choses pour essayer de faire changer les choses dans leur société. Le féminisme et l'émancipation de la femme étant les deux thèmes forts de ce court roman, mis en avant par deux héroïnes au caractère fort qui ne se laissent pas marcher sur les pieds.
Le style d'écriture de l'auteure est fluide et entrainant. De plus, l'atmosphère propre à la bourgeoisie anglaise du XXè siècle est très bien retranscrite. On retrouve dans ce roman tout ce qui me plait dans les livres traitant de ce sujet : une société codifiée, les moeurs, les secrets et autres manigances en tous genres pour pimenter le texte et maintenir l'attention du lecteur.
Loin de Berkley Hall est pour moi une excellente découverte au message féministe très fort. C'est le genre de livre qui font du bien à la lecture et que j'aimerais lire plus souvent !
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