Editeur : Gallimard Jeunesse
Date de parution : 4 Mai 2015
Nombre de pages : 288
Prix : 14,50€
Résumé : Bienvenue dans la famille Sinclair. Tous sont beaux, riches, sportifs, intelligents, aucun n’a le droit à l’échec. Ils passent leurs étés à Bechwood, leur île privée au large de Cap Cod. Cadence est l’aînée des petits-enfants. Voici son histoire, et celle des Menteurs.
Mon avis
J’ai
eu l’occasion de lire Nous les menteurs
car ma mère me l’a offert à mon retour de vacances. J’en avais déjà un peu
entendu parler à sa sortie et le résumé m’avait plutôt intriguée. J’avais déjà
lu La fabuleuse histoire de la mouche
dans le vestiaire des garçons de la même auteure, que j’avais beaucoup aimé.
Cadence
Sinclair Eastman vit dans une famille absolument parfaite : ils sont
beaux, riches, sportifs, intelligents ; mais surtout blancs. La parfaite
famille riche américaine. Cadence passe tous ses étés à Bechwood, l’île privée
de sa famille où elle y rejoint les Menteurs (Gat, Johnny et Mirren). Cadence est sensée être
l’héritière de la fortune familiale ; elle a trois semaines de plus que
Johnny. Cependant, suite à un accident survenu l’été de ses quinze ans, elle a
oublié tout ce qu’elle a fait cet été-là. Après avoir été sans nouvelles de
personne pendant deux ans, elle retourne à Bechwood l’été de ses dix-sept ans
pour essayer de retrouver la mémoire. Cependant, tout le monde, sur l’île,
s’est accordé pour ne rien lui révéler sur son accident.
L’histoire
nous est racontée du point de vue de Cadence. Cadence est une jeune fille brisée
à cause de son accident et de sa perte de mémoire. Mais aussi par le fait
qu’elle n’ai reçu aucune nouvelle des Menteurs pendant deux ans. Elle souffre
de migraines constantes et doit prendre des anti-douleurs puissants quand elle
ne peut plus supporter la douleur. On suit tout son raisonnement pour retrouver
la mémoire ainsi que ce qu’elle pense de sa famille. En effet, sous un aspect
de famille blanche parfaite, se cache l’imperfection la plus totale et les
personnes les plus horribles (dans leur manière de faire et de voir les choses)
qui puissent exister.
On fait aussi
la rencontre des Menteurs : Johnny, le cousin rigolo qui aime les
vêtements à rayures ; Mirren, la gentillesse incarnée, la cousine pleine
de projets pour sa vie ; et Gat, le garçon qui aime lire, et qui emplit
les pensées de Cadence. Les personnages du grand-père et des mères («les
tantes» dans le livre) auront eux-aussi une certaine importance,
notamment dans le dénouement de l’histoire.
La
plume de l’auteure est très douce et poétique. Au travers de cette poésie, on
peut voir toute la beauté de la relation qui unit les Menteurs et l’amour
qu’ils se portent tous les quatre les uns aux autres. On découvre aussi toute
la beauté du premier amour de Cadence. Mais d’un autre coté, toute
l’imperfection de la famille Sinclair ressort énormément, ce qui est fait
exprès. On assiste donc à la dégradation familiale et à la déchéance d’une
grande fortune américaine et on ne peut rien y faire.
En
conclusion, on peut dire que «On ne choisit pas sa famille, mais on peut
choisir ses amis» est la grande morale de ce très beau livre. L’histoire
est très bien menée et le suspense est tenu jusqu’au dernier chapitre où on
connaît le fin mot de l’histoire, auquel je ne m’attendais pas du tout !
Une histoire belle et bouleversante. Mais aussi un des seuls livres qui aura
réussi à me faire pleurer... Une petite merveille à découvrir absolument !
Celui-la je te l'emprunte des que j'ai liquidée ce que je t'ai déjà piqué
RépondreSupprimerHahaha aucun problème! J'en ai aussi plein à t'empreinter ;)
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