samedi 1 avril 2017

L'Homme Maigre de Xavier Otzi


Éditeur : Éditions Luciférines
Date de parution : 10 Février 2017
Nombre de pages : 210
Prix : 14€


Résumé : Hybride mi-homme mi-bête, Djool dissimule sa nature et vit dans la solitude d'un cimetière de campagne. Quand il ne creuse pas la terre, il explore les plaisirs de la surface, joue du blues sur sa guitare, s'autorise des virées à Lyon, se passionne pour la télévision, découvre la saveur des aliments cuisinés. Sa vie bascule le jour où il croise la route de Konrad, un taxidermiste maniaque à la recherche d'une dépouille humaine pour composer sa plus belle chimère. Convaincu d'avoir trouvé un ami, Djool lui révèle ses souffrances et Konrad lui promet d'y mettre un terme. En échange, il doit l'aider à voler un corps. 



Mon avis



J'ai pu lire ce livre à l'occasion de la Masse critique Babelio du mois de février. Le résumé et la couverture du roman m'avaient tout de suite séduite mais j'avoue que je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec cette lecture.

Dès les premières pages on est pris dans une atmosphère très sombre voire même lugubre, par moments, et la touche de fantastique qui pointe le bout de son nez est bienvenue et accentue le côté sombre de l'intrigue. Sans compter sur le personnage de Djool qui vit seul dans un cimetière. 

Djool est un homme vivant seul, qui cache quelque chose mais est aussi très crédule et naïf. Il croisera la route de Konrad, un scientifique à la recherche d'un corps afin de mener à bien une expérience. A des degrés très différents, ces deux sont aussi étrange l'un que l'autre : ce sont de véritables marginaux. De par cette marginalité, une alliance assez bancale va se créer entre les deux hommes au fil des pages. 

Djool, peu à peu et bien malgré lui, le nouveau sujet d'observation de Konrad, qui porte un intérêt particulier pour les chimères qui mêlent un corps d'homme à un corps de bête (je n'en dirais pas plus à ce sujet).

Le roman est constitué de chapitres très courts (3 à 4 pages maximum) et alterne les points de vue de Djool et de Konrad. Un langage très populaire est utilisé et la relation entre les deux personnages devient limite malsaine par moments, entre fascination morbide et répulsion. 

L'Homme maigre a été une belle découverte qui me sort de ma zone de confort et je pense que je suivrais les Editions Luciférines de plus prêt à partir de maintenant. Une dernière petite chose : le travail autour de l'objet livre est vraiment excellent (couverture mate, illustration, etc...) ! 

2 commentaires:

  1. Je ne connaissais ni ce livre ni la maison d'édition et tu me tentes bien, je dois avouer ! Rien que l'ambiance qui semble s'en dégager m'attire beaucoup.

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    1. Je ne connaissais pas l'éditeur non plus du coup ça a été une très belle découverte.

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